Sur le sujet de la sousvention pour les femmes entrepreneures

En novembre dernier, j'ai laissé tomber toutes les ouvrages que j'avais à faire, pour faire application au sousvention gouvernementale pour les entrepreneurs. C'était deux semaines de troubles intensifiés car mon comptable était en train de déménager à Toronto !
La sousvention valait 100 000 $ et offrait des crédits bonus aux femmes dans les banlieus, en agroaliments ou qui ont une invalidité.
Femme, oui ! Rurale, oui ! les agroaliments, oui ! Invalidité, ok, pour vrai, je ne suis pas souvent invalidé par mon autisme, mais je suis autiste quand même, alors, oui! Quatre pour quatre ! C'est une sousvention créée pour moi!
J'ai eu réponse, ce vendredi.
Je suis déçu.
Je ne suis pas décue car mes paparasse manquaient de l'info. Je ne suis pas décue car mes revenus étaient trop bas.
Ni car quelqu'un d'autre le méritait beaucoup plus que moi, mais, non.
Je suis convaincu que la demande était trop grande pour la diffusion : « la demande de financement a largement dépassé les fonds disponibles puisque plus de 3 000 demandes ont été reçues » « Je recommanderais de contacter la BDC. »
Oh. Contactez mon représentant au BDC. D'accord. Ouais. J'ai déjà un compte. Je n'avais pas à sauter des obligations pour avoir cette info là. D'accord. Je leur téléphone, ils vérifient mes chiffres, boom, l'argent dans mon compte.
Il faut que je répare ces argents là. Et, pire, ces prèts sont chers.
Alors là, je me demande... ces sousventions... étaient-elles datées sur réception ? Premier demandeur, premier acquis ? Parce que je pensais qu'elles étaient supposées être fondées sur les mérites de chaque femme.
L'ont m'avez de me présenter trois fois à Montréal pour prouver qui je suis. Et tout le longue j'étais déjà non récipiendaire car il y avait TROP D'APPLICATIONS?
Pour vrai ?
De plus le gouv me laisserer savoir si d'autres fonds se présentent dans le futur ?
Pour vrai ?
Au moins, vous m'avez pas fini par m'offrir une sousvention que je ne recevrai pas non plus. Sa, cela aurait été pire.
Vous, qui lisez cette missive, vous voulez entendre plus drôle encore ?
La signature de l'homme si a signé notre lettre a été bel et bien le représentant sur notre compte au BDC lorsque nous n'avons pas reçu la dernière sousvention de 130 000 $ le Gouv nous avait offert mais jamais donné.
Bon, s'il trouve une pile d'argent peut-être qu'ils me reviendront ? Pour l'instant, nous continuerons les affaires habituelles. Plus de sauces piquantes, mixes de cocktail, sauces poulet au beurre, cornichons, et tout, et tout. Nous avons l'industrie alimentaire locale en sauvegarde.
Aide-nous. Continuez une mangeoire plus de piments.
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Ainsi, en novembre dernier, dans une course folle à la paperasse avant le One of a Kind Show, je me suis assise et me suis concentrée sur la création d'une demande de subvention pour l'entrepreneuriat féminin.
Ils ont donné jusqu’à 100 000 $ aux femmes entrepreneures, avec des crédits bonus aux femmes en milieu rural, dans le secteur agroalimentaire, ayant un handicap.
Femme, check, rural, check, agroalimentaire, check, handicap, ok, je ne suis généralement pas handicapée par ça, mais je suis autiste ; donc, check.
J'ai reçu une réponse vendredi.
J'ai été rejeté.
Je n'ai pas été rejeté parce que mes documents n'étaient pas intacts ou parce que mes EBITDA étaient trop bas ou parce que quelqu'un d'autre le méritait plus que moi, mais plutôt parce que « la demande de financement a largement dépassé les fonds disponibles puisque plus de 3 000 demandes ont été reçues ». « Je recommanderais de contacter la BDC. »
Oh. Contactez mon compte de développement commercial existant à la BDC. D'accord. Je n'ai pas eu à faire de grands efforts pour le faire. Je n'ai qu'à les appeler, ils font mes calculs et boum, de l'argent sur mon compte.
Je dois quand même lui rendre ça.
Alors... Maintenant je me demande... Est-ce qu'ils étaient datés ? Premier arrivé, premier servi ? Parce que je pensais qu'ils allaient être basés sur le mérite.
Tu m'as fait aller à Montréal TROIS fois pour prouver mon identité pour ça. Tu m'as fait fondre pas moins de trois fois pour ça.
Et il semble qu'avant même que je ne fasse des pieds et des mains, vous saviez déjà que je n'allais pas obtenir la subvention parce que vous aviez trop de candidats ? À quel point étais-je le dernier à postuler ? J'ai reçu ma confirmation quelques minutes à peine avant minuit.
Mais vous avez eu trop de candidatures. Vraiment ?
Vous me ferez savoir si plus d’argent est disponible ?
Vraiment?
Je suis vraiment contente que tu ne me l'aies pas proposé sans me le redonner, je dois dire. Ça aurait été pire.
Salut les gars, vous lisez ceci ? Vous voulez entendre la partie la plus drôle et la plus divertissante de toute la saga des demandes de subvention ?
L’homme qui a signé notre lettre de rejet était le représentant de la BDC lorsque nous avons reçu l’offre du gouvernement fédéral de 130 000 $, qu’ils ne nous ont jamais donnée.
Eh bien, s'ils trouvent plus d'argent, peut-être que j'en aurai. Pour l'instant, nous nous contentons de préparer plus de sauces piquantes, de mélanges pour cocktails, de poulet au beurre, de cornichons, etc. Nous avons une industrie alimentaire à sauver !
Quoi que vous fassiez, continuez à manger plus de poivrons.