Peppermaster Media Release -- Communiqué de Presse

Tina Brooks appelle le gouvernement fédéral à mettre en œuvre des changements dans la chaîne alimentaire qui amélioreront instantanément la santé des citoyens et contribueront à inverser les dommages climatiques.
En avril 2020, Tina Brooks, copropriétaire de l’entreprise, a lancé une pétition auprès du gouvernement du Canada pour qu’il mette immédiatement en œuvre une loi qui obligera un pourcentage minimum d’agriculteurs à passer à l’agriculture biologique et, à terme, à éliminer de notre chaîne alimentaire les herbicides à feuilles larges, les pesticides et les tensioactifs qui les accompagnent. La pétition est née d’un livre blanc qu’elle avait l’intention d’utiliser pour souligner les dangers de ces intrants agricoles et l’importance d’inciter tout le monde à faire la transition de ses produits alimentaires vers des produits entièrement certifiés biologiques.
Tina Brooks dit qu’elle préférerait de loin voir un retrait instantané des herbicides à feuilles larges, des pesticides et des tensioactifs de la chaîne alimentaire canadienne. L’ensemble des données crie à la destruction humaine causée par l’utilisation continue de ces intrants agricoles. « Je ne crois pas que quiconque sache vraiment à quel point ces produits sont dangereux », dit-elle. « Ils sont omniprésents. Ils finissent par détruire tout ce qu’ils touchent et le gouvernement a décidé de les maintenir dans la chaîne alimentaire sur la seule base d’études « indépendantes » financées et effectivement créées par Monsanto/Bayer. En tant que petit fabricant de produits alimentaires, c’est vraiment frustrant. Que cela nous plaise ou non, le marché est conçu pour forcer les petits producteurs à se tourner vers les produits conventionnels s’ils veulent faire des affaires. Si nous voulons du vinaigre biologique ou des tomates, nous avons des achats minimums qui sont sérieusement hors de portée des petits producteurs. Nous devons souvent les importer des États-Unis ou d’ailleurs si nous ne pouvons pas faire appel à des agriculteurs pour les cultiver pour nous, ce qui est plutôt délicat lorsque notre gouvernement ne fait pas activement la promotion de l’agriculture biologique, en opposition à toutes les actions de nos alliés.
Malgré ces études, les fabricants de ces intrants agricoles continuent de diffuser une propagande marketing qui suggère que leur utilisation continue est la seule façon de nourrir la planète. Alors que l'agriculture biologique répare volontiers les dommages qu'ils ont déjà causés, afin de fournir la nourriture dont nous avons besoin.
Le gouvernement actuel a déclaré son engagement envers l'environnement et, à ce titre, il est en mesure d'accroître la demande des consommateurs pour des aliments biologiques et de créer les meilleures chances de réussite du Canada grâce à une législation exigeant une transition active vers l'agriculture biologique.
Des études récentes montrent que l’utilisation continue de ces produits a en réalité l’effet contraire à celui escompté par Monsanto/Bayer : au lieu d’être sans danger, ils créent des traces chimiques persistantes dans les aliments qui finissent par détruire le génome humain. En réalité, leur utilisation favorise et accélère le réchauffement climatique en toxique les nappes phréatiques et en tuant littéralement les organismes vivants nécessaires au sol pour être un puits de carbone.
Un puits de carbone est ce que nous appelons un sol sain. C’est de la terre qui grouille de vie, de vers rouges, de perce-oreilles, de coléoptères, etc. Pulvériser un sol sain avec des herbicides à feuilles larges, des pesticides et des tensioactifs en espérant que tout survivra est une folie alors que nous disposons d’études indépendantes qui montrent que ces apports tuent tout sur leur passage. De cette façon, ces pulvérisations contribuent directement à 14 % des émissions de gaz à effet de serre. Le sol en train de mourir libère le carbone dans l’environnement, ce qui tue essentiellement le sol et crée une situation appelée « compaction », qui dans le sens le plus familier du terme signifie en réalité « dépourvu de vie ». Il s’agit d’une désertification rapide du type le plus évitable. Le sol compacté s’érode plus facilement et finalement les apports persistants, qui sont tout ce qui reste dans la terre compactée, sont libérés dans la nappe phréatique, toxiques encore un autre type de puits de carbone. Parce qu’ils sont si persistants, les apports s’accumulent au fil du temps, nécessitant des programmes de pulvérisation de fréquence et d’intensité croissantes simplement afin de maintenir des rendements des cultures qui ne sont que de 10 à 20 % supérieurs à ceux des cultures biologiques.
Des études montrent que tous ces effets délétères peuvent être immédiatement stoppés et même inversés en retirant simplement ces produits de la chaîne alimentaire. Cela ne résoudra pas la crise climatique, mais cela représente un grand pas dans la bonne direction. À mesure que le système alimentaire devient de plus en plus biologique et que les sols et les eaux retrouvent leur santé, en tant que puits de carbone sains, ils contribueront réellement à éliminer les gaz à effet de serre de l'air. L'agriculture biologique est donc le moyen le plus rapide et le seul moyen éprouvé d'inverser les contributions néfastes de l'agriculture.
Tous les principaux alliés du Canada, à l’exception des États-Unis, ont expressément écrit des objectifs de conversion de l’agriculture conventionnelle à l’agriculture biologique, car ils savent et savent depuis des années à quel point un sol sain est important pour résoudre la crise climatique.
Continuer à s’appuyer sur ces études sponsorisées par les entreprises qui suggèrent que ces produits chimiques sont sans danger pour la santé humaine, la santé des sols et l’environnement est insensé, surtout en dépit des études et des poursuites judiciaires qui montrent la mauvaise gestion de ces produits par les entreprises.
Le Canada peut facilement revenir sur sa décision de permettre à ces intrants de rester dans la chaîne alimentaire pendant les quinze prochaines années et refléter plus précisément nos connaissances scientifiques actuelles, compte tenu notamment de l’engagement affiché du gouvernement actuel envers la science. En même temps, il peut soutenir activement tous les Canadiens soucieux de l’environnement en ajoutant un objectif de transition vers l’agriculture biologique comme ceux de nos collègues européens.
L'élimination des pesticides à feuilles larges, des herbicides et des tensioactifs de la chaîne alimentaire obligera les agriculteurs à utiliser des méthodes d'agriculture biologique plus durables qui se sont non seulement avérées très durables, mais qui se sont également montrées capables d'inverser complètement les dommages causés à l'environnement et ce dans un délai de quelques années.
Un nombre croissant de preuves provenant de l’Union européenne montrent que ces intrants agricoles sont extrêmement dangereux pour la santé humaine, et encore plus dangereux pour l’environnement, tuant essentiellement toutes les formes de vie en ciblant une enzyme présente dans tout, sauf dans certaines plantes génétiquement modifiées.
Malgré cela, la décision du gouvernement canadien de janvier 2019 de soutenir leur utilisation continue dans notre environnement devrait être annulée, voire sévèrement limitée. Le Canada est le seul pays du G7, à part les États-Unis, à ne pas avoir actuellement de quota fixe pour la transition des pratiques agricoles vers l’agriculture biologique. Nous payons pour l’assurance maladie de tous les Canadiens et ces intrants ruinent notre santé et notre environnement. Il est impératif que cette loi demandée par Mme Brooks au nom de tous les Canadiens soit rédigée immédiatement.
Il est possible de copier les mesures prises par nos alliés du G7. Les municipalités, les provinces et le gouvernement fédéral du Canada peuvent empêcher ces coûts désastreux pour notre environnement, nos industries et nos programmes d’assurance-maladie pour les générations à venir.
Il existe des solutions faciles à mettre en œuvre, qui nécessitent un investissement dans l’éducation, pour aider les agriculteurs et l’industrie à faire la transition vers la production alimentaire biologique et pour améliorer notre sécurité alimentaire locale. La transition biologique offre des solutions immédiatement durables qui soutiendront les puits de carbone existants au Canada. La fonte des calottes glaciaires, la coupe à blanc des forêts anciennes et la conversion des tourbières et des prairies en terres agricoles conventionnelles détruisent actuellement ces puits de carbone existants. L’agriculture conventionnelle doit donc faire la transition vers l’agriculture biologique si nous voulons nourrir les Canadiens de manière durable tout en respectant nos objectifs de carbone de Paris et les accords internationaux, le tout soutenu par une base de connaissances scientifiques.
Brooks Pepperfire Foods Inc. fabrique des produits alimentaires pour une liste croissante de clients. L'entreprise se concentre sur les ingrédients biologiques, issus du commerce direct de la ferme et d'origine locale. Leader dans le secteur de l'emballage en petites quantités d'aliments de spécialité, l'entreprise étudie les tendances et les produits alimentaires ainsi que les facteurs de décision des consommateurs. L'entreprise a été constituée en 2004.
Tina Brooks est copropriétaire et vice-présidente du marketing de Brooks Pepperfire Foods.
Veuillez cliquer sur ce lien pour visiter le site Web de la Chambre des communes et signer sa pétition. Veuillez cliquer sur ce lien pour visiter le site Web de la Chambre des communes et signer sa pétition.